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ville de vanves - Page 485

  • 5 G A VANVES : LA MUNICIPALITE REFUSE LE MORATOIRE DEMANDE PAR LES ECOLOGISTES

    Le vœu présenté par le groupe EELV pour demander un moratoire sur le développement de la 5G, comme l’ont fait beaucoup de leurs collègues dans d’autres assemblées municipales, comme cette semaine ils le feront au Conseil de Paris, a été rejeté par la majorité municipale lors du conseil municipal de Jeudi dernier

    «Il s’agit de montrer notre opposition au développement de la 5 G qui est imposé» a expliqué Pierre Toulouse (EELV) qui a demandé de « prendre en compte les préoccupations de la population. On n’est pas seul car de nombreuses municipalités ont votés de tel vœu comme Colombes dans les Hauts de Seuine. Les écologistes demande que la Commission nationale du Grand Débat public soit saisi !» a-t-il expliqué. «On comprend vos interrogations. On peut remarquer que le débat sur la 4 G s’est déplacé. L’Etat est seul compétent sur ce sujet. On peut regretter que les collectivités locales ne soient pas associées à la décision. C’est plutôt dans le sens d’une plus grande concertation que l’on devrait débattre. Mais les communes ne sont pas le bon échelon. En tout état de cause, il n’est pax question de retarder son déploiement. On s’engage à vérifier toute information sur l’installation d’une antenne » a indiqué l’adjoint au maire chargé des services publics.

    «De toute façon, ce n’est pas ici que tout se décide. Une étude sur la sureté conclut que c’est inoffensif. Julien Bayou, secrétaire national des Verts a dit qu’il n’y a pas de sujet sur cette question » a fait remarquer Gabriel Attal (LREM) qui a ajouté  que « les débits seront saturé dans 2 ans. Le choix est simple : Plus de réseaux sociaux ou alors de nouvelles fréquences 4 G et 5G qui consomment moins d’électricité. Tous les pays qui nous entourent l’ont développé. Attention à ce que cela ne devienne pas un handicap ». En tout les cas, sur cette question,  il ressort sue les français quels qu’ils soient, demande des informations et ont un besoin de transparence sur le déploiement de la 5G, son impact sur l'environnement, ses bénéfices… Il n'y a pas une défiance des citoyens vis-à-vis de la technologie mais un besoin de clarté, que les opérateurs prennent des engagements pour prouver la compatibilité avec les objectifs environnementaux» considére un spécialiste vanvéen de la question 

  • VANVES, LA LIGNE 13 ET LE PROLONGEMENT DE LA 14 : «Une grosse bouffée d’air à court terme pour les usagers»

    Théoriquement, les vanvéens qui empruntent régulièrement la ligne 13 notamment sur toute sa longueur car ils travaillent ou étudient en Seine Denis devraient ressentir les effets de la mise en service du prolongement dela ligne de la 14 jusqu’à Mairie de Saint Ouen à 16H lundi.

    «l’effet de décharge pour la ligne 13 va être visible sur la partie Nord de la ligne 13, ça va certainement être une grosse bouffée d’air à court terme pour les usagers» réagissaient les associations d’usagers comme la FNAUT Ile de France. Il est vrai que cette ligne était saturée depuis plus de 20 ans dans cette partie nord, sans vraiment d’heures creuses durant la journée. « Il fallait d’autres moyens pour permettre aux gens d’aller travailler, ce prolongement a un véritable intérêt. C’est un bon projet, demandé depuis des années par les usagers. Après, il nous manque encore certains éléments, notamment sur la façon dont vont évoluer les habitudes des usagers, avec le télétravail par exemple, et si cela va jouer ou non sur la ligne 13 et la ligne 14» -  «Victoire. Ça y est la ligne 14 arrive à Saint-Ouen… Fini la ligne 13 saturée. On avance !» se félicitait Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de Franc. Ainsi  le prolongement de la ligne 14 est censé entraîner «une désaturation de 25 % de la ligne 13»… «avec la mise en place de rames comptant huit voitures au lieu de six». Les nouveaux trains plus longs, spacieux et modernes, avec prises USB pour recharger son portable, écrans d’information pour les voyageurs, seront aussi plus rapides, avec une vitesse moyenne deux fois plus élevée sur la ligne automatisée. Ile de France Mobilités promet «des trajets plus agréables avec 30 % de places en plus et 40% de bruit en moins».

    Cette ligne 14 qui s’arrêtait à Saint Lazare a donc été  prolongée vers le Nord de Paris, jusqu’à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Les trains passeront par quatre stations après Saint-Lazare : Pont Cardinet ; Porte de Clichy, qui ouvrira au public courant janvier ; Saint-Ouen, avec une correspondance pour le RER ; et Mairie de Saint-Ouen, le nouveau terminus (avant son prolongement jusqu’à Saint Denis Pleyel). Pour les Franciliens concernés, ce prolongement est attendu depuis longtemps, avec plus de trois ans de retard par rapport aux premières annonces, à cause de problèmes rencontrés au cours des travaux, au niveau de Porte de Clichy : la station, pas étanche, s’est remplie d’eau par deux fois. «C’est ce qui a généré le plus de retard. Puis il y a eu le Covid, mais c’est plus anecdotique». Enfin, avec le prolongement, la ligne 14, qui accueille aujourd’hui 500 000 voyageurs par jour, pourrait en accueillir près d’un million en 2024.

  • VANVES ET LA 2e ETAPE DE L’ALLEGEMENT DU CONFINEMENT : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes !»

    «Moi qui suis un libéral intellectuellement, je ne devrais pas m'occuper de ce qui se passe dans les familles. Et maintenant je suis obligé de dire aux gens comment ils doivent réveillonner. C'est difficile pour moi!» confiait Jean Castex, au début de la semaine,  en marge d'un déplacement en Ile de France à quelques jours de son intervention d’hier soir. Alors qu’à Paris et en Ile de France,  le virus circule très peu par rapport à d’autres régions (Grand Est, Auvergne Rhône Alpes) parce que depuis la première vague, 20% de la population a été infectée. Vient alors le début d'une immunité collective. C'est aussi l'une des seules régions où il y a le dispositif Covisan qui permet d'isoler les malades. Le télétravail y est aussi beaucoup mieux respecté que dans les autres territoires.

    Mais les vanvéens comme beaucoup de français, ont constaté que la perspective d’un allègement des mesures de restrictions prévu le 15 décembre s’éloigne, car le nombre des contaminations quotidiennes reste trop important. L’objectif fixé par le gouvernement de passer sous la barre des 5.000 cas de Covid-19 recensés chaque jour est en effet loin d’être rempli. Selon les épidémiologistes, nous avons atteint un plateau autour de 10.000 nouvelles contaminations par jour et ces chiffres ne diminuent pas. Parmi les explications : le confinement ne serait plus vraiment respecté, alors qu'une partie de la population est gagnée par la lassitude face aux restrictions. Beaucoup de vanvéens ont constaté que  plus en plus certains d’entre eux ne portent pas de masques. «Pendant la première vague, on n'avait pas du tout cette situation-là ! » constatait un professionnel de la santé du bas de Vanves, comme beaucoup d’autres en Ile de France et en France

    «Le relâchement dans nos comportements peut d’abord s’expliquer par un sentiment de lassitude, après 10 mois à vivre en respectant les gestes barrières et les recommandations du gouvernement pas toujours très claires. Cette confusion a pu décourager certains. Et puis, il y a aussi eu toute une série de bonnes nouvelles annoncées fin novembre. Emmanuel Macron parlait d'un recul de l'épidémie, de perspectives de déconfinement et de l'espoir d'un vaccin également. Toutes ces annonces ont eu tendance à faire baisser la garde. La réouverture des commerces non-essentiels depuis le 28 novembre est aussi une des raisons de ce relâchement : Même si les commerçants font des efforts pour faire respecter le protocole sanitaire, les magasins restent des lieux clos où on est nombreux à s'agglutiner, chaque week-end, à l'approche des fêtes, surtout dans les grandes surfaces et les grands magasins. Enfin, autre constat : le télétravail est moins respecté qu'avant. Les syndicats donnent deux raisons : les salariés ont du mal à rester chez eux 5 jours sur 7 et les patrons leur demandent de revenir quand ce n'est pas toujours indispensable» indiquait un observateur attentif .

    D’où cet alerte d’infectologues comme Karine Lacombe, chef du service des maladies infectueuses à l’hôpital Saint Antoine que partagent nombre de médecins vanvéens : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes ! Il ne faut surtout pas relâcher la pression» demandait-elle alors que les chiffres du coronavirus suscitent l'inquiétude à l'approche des fêtes de fin d'année et de l’arrivée d’une troisiéme vague qui, selon elle, semble inévitable début Janvier, au retour des fêtes.  «C'est la peur qu'on a tous ! Je ne vois pas comment, actuellement, on peut éviter une troisième vague, d'autant plus que l'on n'a pas encore lancé la campagne vaccinale qui ne peut être que le seul facteur positif qui peut vraiment influencer l'évolution de l'épidémie» indiquait elle. «La question que l'on se pose et que personne ne peut prédire actuellement, c'est l'intensité de cette troisième vague. On espère qu'elle sera peu importante, parce qu'on va maintenir une pression sur la dynamique de l'épidémie». Déjà un vœu pour la nouvelle année 2021